La vie, c’est la respiration – la respiration, c’est la vie

«Le prana brûle comme le feu; il brille tel le soleil, il est le nuage de pluie bienfaisant et il souffle tel le vent. Il est la terre et la lune ; il a une forme et n’en a pas ; le prana est l’immortalité »
Prasna Upanishad

La vie, c’est la respiration ; la respiration, c’est la vie. Chaque créature vivante dépend de la respiration. La respiration juste joue un rôle très important pour tout le monde, dans toutes les situations, car la respiration, le corps et le mental sont interdépendants.

Dans le yoga sutra II-49, Patanjali explique le pranayama de la manière suivante : Tasmi (là-bas), Sati (comme cela) Svasa(expiration)-prasavayor (inspiration) gatti (vitesse) -vicchedah (interrompre- arrêter) pranayamah (rétention de l’énergie vitale)

La signification du sutra en entier serait : une fois qu’est atteinte la maîtrise (des asanas), le pranayama se produit. Il s’agit du contrôle de la respiration par l’interruption de l’inspiration et de l’expiration.

Les yogis disent que la respiration est la manifestation extérieure du prana. Le mot prana ne signifie ni oxygène ni respiration, mais se réfère à l’énergie vitale cosmique qui existe partout. « ayama » veut dire retenir. Le pranayama est la rétention ou l’accumulation de l’énergie vitale, atteignable entre autres par une respiration juste. Le prana peut être absorbé par la nourriture, l’eau, la lumière du soleil ou l’air. Chaque action consomme du prana : les mouvements corporels, mais aussi les activités mentales et surtout les effusions émotionnelles. Le prana est le pont entre le corps physique et le corps astral. Lorsque le prana s’est retiré dans le corps astral, le corps physique meurt. Le prana nourrit le corps et lui permet de fonctionner correctement (oxygène). Il est aussi l’énergie d’atma (notre âme)

  • Jivatman (incarnation) et atman : Le Jiva qui s’identifie à son corps et qui est rattaché par ses sens au monde matériel élève un mur de dualité entre sa personne et l’âme divine universelle.

Dans le philosophie du samkhya (la troisième des six philosophies indiennes) : l’expérience du monde distingue la nature (prakriti) du Soi (purusha – l’énergie immobile). Cette philosophie est liée à celle du yoga qui un ensemble d’indications qui permet de faire l’expérience de ce qui est exposé dans le samkhya et de retrouver l’unité)

En réalité, Jivatman n’est pas séparé de l’âme universelle éternellement sereine et bienfaisante. Lorsque jivatman souffre trop de sa condition terrestre, il se met bien souvent en quête de sa véritable nature, même si cela requiert un grand travail et beaucoup de discipline. En ce faisant, il découvrira ses propres failles, tentera de les modifier . Cette attention, ce sérieux et cet exercice permanent portent le nom de sadhana.

Pourquoi jivatman se trouve-t-il dans un tel état d’aveuglement ? Cet état résulte de l’influence de Maya (l’illusion). Aussi longtemps que jivatman n’est pas parvenu à se dégager du prana agité pour se retrouver au plus profond de lui-même dans le prana calme et céleste, il lui est impossible de découvrir sa vraie nature. Ce prana agité anime l’esprit avec de l’air agité et le pousse sans cesse vers les désirs matériels et provoque des tiraillements incessants. Les sens et l’ego poussent le mental vers les désirs extérieurs. L’air est le maître du mental: quand le mental est pacifié et sous contrôle, il règne une sérénité sans limites que l’on appelle brahman (l’energie immobile). La libération ne peut survenir qu’une fois que tout l’air agité est devenu calme et pur.

Les 5 sortes d’air : D’après la philosophie du yoga, le prana (l’énergie cosmique) se manifeste dans le corps sous cinq formes d’air différentes : apana, prana (air), samana, udana et vyana. Udana se compose de formes subordonnées ou sortes d’air suivantes : naga, kurma , krkara, devadattaet le dhanamajaya.  Image https://sequencewiz.org/2014/09/03/5-vayus/

apana régit les fonctions du centre du coccyx jusqu’au centre inférieur du centre du nombril. Il peut aussi bien se diriger vers le haut que vers le bas. Le siège d’apana se situe dans les organes génitaux et dans l’anus. apana exerce une pression vers le bas. La fonction principale d’apana est de compresser le prana et d’aider à la respiration. apana contribue à éliminer les urines les selles ainsi que les flux menstruels et permet d’évacuer les flatulences. apana permet aussi de garder l’embryon dans la matrice après la conception et à accoucher au bon moment. apana est directement lié à l’éléments grossier suivant (bhuta) :  ksiti (élément solide : Terre) et apah (élément liquide: Eau). On peut résumer apana en termes d’élimination.

samana agit depuis le centre du nombril jusqu’à la partie inférieure du centre du cœur. Il peut aussi bien se diriger vers le haut que vers le bas. Il assimile la nourriture solide et liquide ainsi que l’air. Il active la digestion et stimule les sécrétions de l’estomac et du pancréas. Samana participe à la fabrication du sang et des hormones qu’il répartit dans les cellules. Il élimine les déchets des intestins et régule les activités de prana et d’apana. samana est également responsable de la régulation du poids du corps. Samana est directement liée l’élément grossier tejas (élément Gaz : le Feu,). On peut résumer le samana en termes de réception et d’adaptation.

prana (il faut le distinguer de Prana , l’énergie vitale) agit depuis le centre du cœur jusqu’à la partie inférieure du centre de la nuque.  Il peut aussi bien se diriger vers le haut que vers le bas. Il régule l’activité du cœur ; il conserve la santé du corps par la respiration et fournit au corps l’énergie dont il a besoin pour fonctionner. Avec l’aide de vyana, il aide la nourriture à gagner le ventre, répartit le sang dans les artères et stimule l’activité de toute la circulation sanguine. prana est directement lié à l’élément grossier marut (élément Air). On peut résumer le prana en termes de cristallisation et de purification.

udana agit depuis le centre de la nuque jusqu’à la fontanelle. Il peut aussi bien se diriger vers le haut que vers le bas. Le siège d’udana se situe dans la région du larynx, du palais et du cerveau. La fonction d’udana est de produire de la chaleur dans le corps. Udana permet la parole et le chant. La partie plus subtile d’udana active le mental, l’intelligence ainsi que la mémoire et nourrit le corps. udana entretient un rapport avec la vie et la mort. La mort survient lorsque udana quitte le corps, car udana sépare le corps astral du corps grossier. Udana aide le mental à atteindre l’état de transcendance. On peut lire dans les écritures du yoga que la personne qui contrôle udana contrôle aussi la mort. Cette sorte d’air est directement liée à l’élément gossier vyoma (élément Ether). On peut résumer udana en termes de « métabolisme ».

101 nadis partent du cœur. Chacun d’eux se sépare en 100 ramifications qui eux même se ramifient encore pour constituer au final 72000 nadis principaux.

Vyana agit dans tout le corps, grâce aux nadis. Il participe à la bonne irrigation du corps en fonction des besoins. Il commande les artères et les veines, les muscles involontaires et les nerfs moteurs. Il gère la transpiration et expulse le pus des blessures. Tous les mouvements sont réalisés à l’aide de vyana. Cette sorte d’air est directement liée à tous les éléments grossiers). On peut résumer vyana par le terme de « cycle ».

Les activités des cinq sortes d’air (pranas) fonctionnent selon la manière d’un réseau. Avec l’aide d’udana, le prana conduit la nourriture dans le corps, et avec l’aide de vyana la nourriture arrive dans l’appareil digestif. Samana permet d’assimiler assimile la nourriture digérée et pana aide à éliminer les déchets. vyana favorise la circulation sanguine et transporte les hormones dans le sang. En commun et dans une harmonie réciproque, les cinq sortes d’air construisent le corps dans son ensemble, le développent et se chargent de le nourrir.

Fonction des pranas secondaires :  Le naga provoque l’éructation et le hoquet. Le kurma ouvre et ferme les yeux. Le krkra gère la faim et la soif. Le devadatta agit sur les bâillements.  Le dhanamjaya agit dans le processus de décomposition du corps après la mort.

Composants et éléments du corps :  Le corps humain est constitué de sept composants, à savoir : le sperme, le sang, la moelle, la graisse, la chair, les os et la peau. Ces sept composantes sont formées à partir des cinq bhutas (éléments grossiers). Les cinq bhutas sont ksiti (la terre), apah (l’eau), tejas (le gaz ou le feu), marut (l’air) et vyoma (l’éther).

Les os, la moelle, les ongles, la peau, la graisse, la chair et les cheveux sont créés par l’élément Terre (ksiti). Le sperme, le sang, les selles et l’urine proviennent de l’élément Eau (apah). Le sommeil, la faim, la soif, la fatigue, la paresse et la léthargie proviennent de l’élément Feu (tejas). L’absorption, la ventilation, la répulsion, la contraction et la dilatation sont produits par l’élément Air (marut). La passion, la colère, la convoitise, l’illusion et la honte proviennent de l’élément Ether (vyoma). Ces cinq bhutas possèdent des centres d’énergie subtils dans le corps. Ces endroits sont appelés chakras.

 

Les yogis se représentent les chakras (chakras signifie « roue ») comme des fleurs de lotus. Les chakras sont des centres d’énergies subtils dans le corps astral. L’interface physique des chakras sont les glandes du systèmes endocriniens et les réseaux nerveux de la colonne vertébrale. Les emplacements et dénominations des chakras, en partant du bas sont les suivants :

 

  • Muladhara  (centre du coccyx) se situe trois/quatre centimètres au-dessus de l’anus, au niveau du coccyx. Mula veut dire « racine » et dhara « récipient ou base ». Muladhara signifie ainsi base de la racine.
  • Svadhisthana (centre du sacrum) se situe dans la colonne vertébrale, au niveau du pubis. Sva veut dire « soi » et adhisthana, « résidence ». Svadhisthana signifie ainsi la « résidence du soi » (l’identité).
  • Manipura (centre du nombril) se situe dans la colonne vertébrale à la hauteur du nombril. manii veut dire « joyau » et pura  « endroit ». Manipura signifie ainsi « à l’endroit du joyaux ». A cet endroit, tejas (Feu) étincelle ou brille comme un joyau.
  • Anahata (centre du cœur) se situe dans la colonne vertébrale à la hauteur du cœur (point entre les deux seins). anahata veut dire « ininterrompu ». Dans ce chakra, il est possible de percevoir le son cosmique ininterrompu (le son anahata).
  • Vishuddha ou vhishuddhi (centre de la nuque) se situe dans la colonne vertébrale à la racine de la gorge. En se palpant la nuque, on peut sentir une vertèbre qui ressort plus que les autres. C’est là que se situe le centre de la nuque. Vishuddha veut dire « purifié ». Il est la « porte » de la méditation (dyana).
  • Ajna (6e centre ou bulbe rachidien) se situe dans le bulbe rachidien, près de l’hypophyse. Ajna veut dire « ordre » ou « mission ». C’est le centre de commandement de l’être humain.
  • Sahasrara (7e centre ou fontanelle) se situe sur la face avant de la fontanelle. sahasrara veut dire « mille », ara « rayons ».

Chaque chakra possède un nombre précis de pétales. Ces pétales symbolisent les différentes caractéristiques ou formes de la béatitude. Il existe 50 lettres racine différentes en sanskrit auxquelles sont attribués les pétales. Muladhara possède quatre lettres racine, Svadhisthana six, Manipura dix, Anahata douze, Vishiddhi seize, ajna deux et Sahasrara1000.

Des gunas particuliers sont à l’œuvre dans chaque chakra ou presque. Tamas guna est surtout actif entre les centres du coccyx et du nombril. Rajas guna est surtout actif entre les centres du nombril et de la nuque. Sattva guna est surtout actif entre le centre de la nuque et le bulbe rachidien (ajna chakra). Aucun guna n’est actif entre le bulbe rachidien et la fontanelle. Ce phénomène porte le nom de nirguna (sans guna).

À propos des nadis : Les nadis peuvent être apparentés à un système comme celui du système nerveux. Cependant les nadis n’ont pas de dimension physique, ils possèdent une dimension astrale ou subtile. On peut les décrire comme des canaux astraux (nadi signifiant « tuyau » ou « veine »).

Le cerveau et la colonne vertébrale sont très importants pour les yogis. La colonne est creuse et se compose de la moelle épinière (un long « cordon » de 45 cm de long sur 1 cm de diamètre, qui parcourt l’ensemble de la colonne vertébrale au sein d’un tunnel osseux : le canal médullaire. C’est un organe de transition chargé de la transmission de l’influx nerveux entre le cerveau et les nerfs périphériques.) Elle est composée de la même matière que celle qui constitue le cerveau.

Le canal central subtil (nadi) de la colonne vertébrale s’appelle susumna. À gauche de la colonne se trouve le nadi Ida (la lune – passif – yin) et à droite, le nadi Pingala (le soleil – actif – yang). Ils partant du coccyx pour respectivement aboutir pour Ida (flux parasympathique) dans la narine gauche et pour Pingala (flux sympathique) dans la narine droite. Les deux nadis se croisent dans chaque chakra (le caducée). Le flux nerveux sympathique et parasympathique conduit les impulsions nerveuses qui commandent les tissus musculaires des entrailles et des petites artères. La pression des vaisseaux sanguins est maintenue par l’action du centre vasomoteur dans les ganglions nerveux de la moelle épinière. Ceux-ci influencent et contrôlent la circulation sanguine, la digestion et la respiration.

Parmi les 72000 nadis principaux que comporte le corps humain, 14 sont plus importants que tous les autres. Il s’agit de ida, pingala, susumna, sarasvati, varuni, pusa, hastijihva, yasasvini, visvadhari, kuhu, samkhini, payasvini, alambusa et gandhari. Parmi eux, ida, pingala et susumna sont encore plus importants. Le susumna est le plus important de tous, car à l’intérieur de ce nadi se trouve le vajrini nadi qui renferme à son tour citrini nadi. La partie intérieure du citrini nadi est appellé brahma nadi. Son diamètre équivaut au dixième du diamètre d’un cheveu. Les yogis attachent une grande importance à ces nadis, car la kundalini shakti, l’énergie du serpent, utilise le passage du citrini nadi pour monter jusqu’à la fontanelle. C’est ainsi qu’un yogi atteint la libération. Le conduit du susumna est normalement bloqué, mais les exercices et une respiration juste permettent l’ouverture de ce passage. La kundalini shakti qui dort dans muladhara se réveille et emprunte ce passage pour atteindre la fontanelle, sahasrara chakra et le yogi réalise l’unité.

Quand tamas guna est à l’œuvre, le souffle passe par ida nadi (pendant que la narine gauche est ouverte). L’état spirituel de ce moment est nommé tamassique ou lymphatique. Quand rajas guna agit, le souffle passe par pingala nadi (alors que la narine droite est ouverte). L’état spirituel de ce moment est nommé rajassique ou dynamique. Si tamas guna se transforme en rajas guna ou vice et versa, sattva guna apparaît. Le souffle passe alors par le canal central de la colonne vertébrale, par susumna nadi. Pendant ce temps, les deux narines sont ouvertes. L’état spirituel est sattvique  ou équilibré.

Les exercices de pranayama présentent les techniques pour passer le souffle d’une narine à l’autre.  Il est aussi possible avec ces techniques de changer l’influence des gunas. Ce changement de souffle peut être très utile aux personnes malades, qui peuvent ainsi être soulagées. Quand un patient souffrant d’une certaine maladie peut changer son flux respiratoire, il aide à la guérison de sa maladie. Cette technique s’applique aussi en yoga thérapie.

Un yogi essaie toujours de maintenir les deux narines ouvertes. De cette manière, il maintient un état d’équilibre mental tant dans la méditation que dans toutes les situations de la vie. Il ne se laisse pas dominer ni par l’hyperactivité ni par l’inertie. Il est actif dans le calme et calme dans l’activité.

OBSERVER par quelle narine passe le souffle.

Informations et consignes pour les exercices de pranayama

L’utilité des exercices de pranayama :

On peut absorber de 1,5 à 2 litre d’air de plus. De la même manière, lorsqu’après une respiration normale, on expire une fois de plus au maximum, on laisse sortir 1,5 à 2 litre d’air en plus. Mais même après avoir expiré au maximum, il reste toujours 1,2 litre d’air dans les poumons. La capacité vitale est évaluée en général entre 3,5 et 6 litres. La capacité vitale est le volume d’air que l’on peut expirer après une inspiration maximale. Grâce aux exercices de pranayama, on augmente la capacité vitale et on fortifie les poumons et le diaphragme. L’échange de gaz dans les poumons régénère le sang. Deux tiers de l’air inspiré participe à de cet échange de gaz. L’oxygène est transporté par le sang des poumons aux tissus, et le dioxyde de carbone est transporté des tissus aux poumons.   Grâce à certains exercices de pranayama, il est possible d’inspirer plus d’air et d’éliminer plus de dioxyde de carbone lors de chaque respiration. On peut ainsi atteindre un meilleur nettoyage du sang et une respiration plus lente. En général, la relation entre le pouls et la respiration est de 4:1. Pendant une respiration, le pouls bat quatre fois. Lors d’une respiration plus lente l’activité cardiaque se calme. On sent un état de relaxation et de profonde détente, qui permet également la recomposition du système nerveux. On obtient ainsi un meilleur appétit et une meilleure physionomie. On peut guérir de nombreuses maladies en suivant les exercices pranayama

Les exercices de pranayama fortifient la capacité mentale et développent les différentes qualités psychiques. Elle développe le courage, la patience, le discernement, la capacité de prendre des décisions, la concentration, la force de volonté et la satisfaction. On jouit d’un état mental stable dans toutes les situations de la vie. Les exercices de pranayama éliminent les mauvaises pensées et permettent au pratiquant de parvenir très rapidement à une bonne concentration dans la méditation. Celui qui contrôle la respiration est aussi capable de se contrôler lui-même (ici jivatman, l’âme incarnée). Les exercices de pranayama aident à réveiller la kundalini shakti et l’inciter à remonter le susumna nadi. De cette façon, les pratiquants expérimentent différentes visions. Finalement, l’âme individuelle divine (atman entre dans l’état du samadhi avec l’âme universelle divin. (paramatma).

Pendant les exercices de pranayama interviennent trois mécanismes : puraka (inspiration), kumbhala (retenir la respiration) et rechaka (expiration).

N’allongez jamais la phase d’inspiration, d’expiration ou de retenue du souffle au-dessus de vos capacités afin de ne pas perturber votre rythme. Vous devez toujours ressentir les exercices comme une activité facile et agréable. En aucun cas, cela doit vous provoquer un serrement au cœur ou dans les poumons. Adaptez l’inspiration, la retenue du souffle et l’expiration à vos possibilités et n’augmentez la durée de chaque phase que progressivement.

Voir les exercices de pranayama

 

La vie, c’est la respiration – la respiration, c’est la vie

 

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