Articulations – Yoga & Ayurveda

Le système articulaire: arthrologie

DéfinitionL’articulation est un moyen d’union entre deux pièces du squelette. Les articulations jouent un rôle biomécanique majeur. Leurs pathologies perturbent les fonctions articulaires tant au niveau de la posture qu’au niveau des mouvements.

 On distingue trois types d’articulations

– Les articulations fibreuses : Ce sont les articulations qui ne présentent plus de mouvement à l’âge adulte (certaines articulations du crâne – Sutures). Parmi les articulations fibreuses, on distingue également les Gomphoses. Elles correspondent à l’union de la dent avec son alvéole dentaire. Comme les sutures, ces articulations ne présentent pas de mobilité immédiate, mais un potentiel évolutif de l’enfance jusqu’à l’âge adulte.

– Les articulations cartilagineuses : Au niveau de ces articulations, l’espace articulaire est occupé par du tissu cartilagineux. Elles présentent une mobilité réduite. Elles sont présentes au niveau du crâne ou ressemblent à celle de la symphyse pubienne.

– Les articulations synoviales : Elles présentent les caractères suivant :  une surface articulaire recouverte de cartilage hyalin et située autour de l’articulation, une capsule articulaire. Cette capsule articulaire est constitué de deux membranes. Une membrane externe fibreuse et une membrane interne, la membrane synoviale. Ce sont des articulations très mobiles. La membrane interne est très vascularisé et et assure la sécrétion du liquide synoviale.

Rôle de l’articulation

Le cartilage hyalin protège les articulations contre l’usure. La membrane synoviale joue un rôle de lubrifiant. Le cartilage hyalin n’est pas très vascularisé et se nourrit à partir du liquide synovial. Ce mode de nutrition est favorisée par les mouvements articulaires. Les fibres cartilagineuses permettent aux surfaces articulaires d’avoir la même forme et la même taille. Elles se présentent comme des « bourrelets » qui réalisent un anneau autour de l’articulation ou comme des « ministères » qui forment une bourse autour de l’articulation (comme celle du genou, disques intervertébraux), mais ces derniers  ne possèdent qu’une surface adhérente et sont soumis à des contraintes de nutrition importante et peuvent donc se rompre. Au niveau des disques intervertébraux, on observera ainsi des hernies discales.

 Les structures de maintien : Les structures de maintien s’opposent à la dislocation des articulations face aux différentes forces en présence. Cependant si celles-ci sont déficientes, on observe une décoaptation des surfaces articulaires : luxation. Ces structures de maintien sont : les membranes fibreuses et les ligaments : lames fibreuses très résistantes qui unissent les pièces constitutives d’une articulation. Les muscles peuvent jouer le rôle de ligaments actifs.

 Les structures de glissement : Les structures de glissement ont pour but de favoriser le déplacement des surfaces articulaires. Le cartilage articulaire est très lisse, mais fragile. La synovie constitue également une structure de glissement, elle agit comme lubrifiant. Ainsi que les labrum, comme les ménisques ou les disques intervertébraux.

 

 Mécanique articulaire

 Statique : Des articulations subissent des contraintes très variées. Contraintes en pression, mais aussi en traction, car les surfaces de tendance à s’éloigner les unes des autres sous l’effet de la pesanteur. On observe également des contraintes en torsion. La position dans laquelle la capsule articulaire est la plus lâche ainsi que les muscles et les tendons est appelée position de repos. La position de fonction correspond à la meilleure position de l’articulation.

Dynamique : La position de fonction tient compte des axes et degrés de liberté : un degré de liberté : uni-axiale, deux degrés de liberté : bi axial et 3 degrés de liberté :  tri-axiale. Les mouvements simples : mouvement qui s’effectue autour d’un axe : Flexion extension : exemple le coude, la flexion ferme l’articulation, l’extension ouvre l’articulation. Abduction adduction, autour du plan ou axe sagittal : si on éloigne un membre de l’axe sagittal, on observe un mouvement d’abduction. Si on approche un membre de l’axe sagittal, on observe un mouvement d’adduction. Rotation, par rapport à l’axe frontal : rotation latérale : dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Mouvement complexe : Le mouvement de prono-supination s’observe dans la position anatomique de référence avec inversion et éversion, pour le pied ou comme pour les mouvements de préhension latérale des doigts, ils correspondent en fait à des mouvements d’adduction et d’abduction. Si on associe l’ensemble des degrés de liberté d’une articulation, il s’agit de circumduction.

 

 Arthrose et rhumatismes

Notre corps comprend plus de 200 os et une centaine d’articulations.

 « Rhumatisme » est un terme générique désignant des pathologies généralement douloureuses, affectant les articulations et les os, ainsi que les muscles, les tendons et les ligaments. Il englobe les pathologies suivantes : les rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthropathies…), les rhumatismes dégénératifs (arthrose…), les affections des parties molles ( fibromyalgie) et les affections osseuses (ostéoporose). Le rhumatisme n’est pas une maladie de la vieillesse même si certaines formes augmentent avec le vieillissement. Il touche toutes les tranches d’âge. Ainsi, en rhumatologie, la moyenne d’âge est de 36 ans. Un Français sur trois souffre ou a souffert de rhumatismes, aigus ou chroniques avec des problèmes de sciatique, d’arthrose vertébrale (colonne vertébrale), d’arthrose périphérique (mains, pieds) et de rhumatismes inflammatoires.

 Arthrose L’arthrose  est un vieillissement des articulations, lié à l’usure. Les cartilages qui protègent la surface des os à l’intérieur des articulations perdent leur souplesse au fil du temps ; de ce fait, leur capacité d’amortissement diminue. Ils se fissurent sous les contraintes de pression liées aux mouvements. Les surfaces articulaires sont moins bien lubrifiées, les ligaments deviennent fibreux. La souplesse et la flexibilité générale s’en trouvent affectées. Les formes d’arthrose les plus fréquentes sont l’arthrose cervicale (nuque), l’arthrose lombaire, l’arthrose de la hanche, l’arthrose  du genou, mais également celle des pieds et des mains. Les femmes sont trois fois plus affectées que les hommes. L’arthrose  provoque des douleurs articulaires et des raidissements des articulations. Les symptômes disparaissent en général pendant le sommeil. Les douleurs des articulations sont plus intenses au réveil (jusqu’à ce que les articulations s’échauffent) et après un exercice plus soutenu qu’à l’ordinaire.

 Causes de l’arthrose ?

L’arthrose est une maladie résultant souvent de facteurs héréditaires et de facteurs liés au mode de vie surtout la nutrition. L’utilisation excessive de certaines articulations pour des motifs sportifs ou professionnels, pendant de nombreuses années, favorise également l’apparition de la maladie.

Il ne faut pas confondre arthrite et arthrose. L’arthrite  est le résultat d’une infection induite à des bactéries. Elle se traduit par une violente inflammation, de la fièvre, et nécessite un traitement d’urgence. L’articulation est rouge, chaude, enflée et très douloureuse. L’arthrite chronique évolue sur de longues périodes. Elle est souvent d’origine auto-immune (le système immunitaire agresse les cartilages articulaires) : c’est le cas par exemple de la polyarthrite rhumatoïde ou de la spondylarthrite ankylosante.

 

 Comment protéger ses articulations ?

 

 La prévention de l’arthrose  repose sur des mesures visant à protéger les cartilages articulaires tout au long de la vie. Par exemple, chez les sportifs, le respect des règles d’échauffement et l’acquisition de bons gestes techniques vont éviter de surcharger les articulations. Chez les personnes obèses, perdre du poids réduit les risques d’arthrose des hanches et des genoux. Pour les personnes atteintes d’un début d’arthrose, des moyens simples et efficaces permettent de retarder l’évolution de la maladie :

 Faire de l’exercice : L’arthrose peut être aggravée par l’absence d’exercice physique.  La marche et la natation sont particulièrement recommandées. Il faut privilégier des sports pratiqués sur un sol souple (tennis sur terre battue, jogging sur des chemins de terre, etc.). Le yoga, le Tai Chi et le Qi Gong sont particulièrement recommandés. L’hiver, il faut continuer à faire de l’exercice.

 Prendre conscience de la manière dont on marche  : Certaines personnes plantent leurs talons dans le sol en marchant, soumettant ainsi leurs genoux et leurs hanches à des impacts brutaux. Marchez pieds nus sur du plancher : si vous entendez un bruit sourd à chacun de vos pas, il y a de fortes chances que vous ayez une démarche trop lourde. Imaginez que vous marchez sur des coussins d’air. Exercez-vous jusqu’à ce que vous ne fassiez plus aucun bruit en vous déplaçant. Bien se chausser : il y a deux manières : avoir des chaussures de sport avec des semelles qui amortissent les chocs ou avoir des chaussures qui n’amortissent pas et pratiquer en pleine conscience.

 Lors de douleurs après un effort : Il faut refroidir l’articulation avec un sac de glace couvert d’un tissu sec pendant 15 à 20 minutes. Vous pouvez aussi utiliser un sac de petits pois congelés, offrant un contact plus enveloppant que des cubes de glace. Des compresses refroidissantes sont également disponibles en pharmacie. Il faut éviter le surmenage et avoir des pratiques régulières.

 La nutrition joue un rôle essentiel dans la protection des articulations

 

Quelles plantes pour soulager l’arthrose ?

Vieillissement, chocs, mouvements répétés, stress, fatigue, sédentarité et aussi malbouffe mettent nos articulations à rude épreuve. Elles peuvent toutes être affectées et les douleurs obligent parfois à des traitements anti-inflammatoires et antalgiques au long cours. Ces derniers soulagent, mais entraînent des effets secondaires, comme des gastrites, des ulcères, voire des hémorragies digestives. Avant d’y avoir recours, plusieurs plantes reconnues peuvent vous accompagner, soulager les douleurs, ou retarder l’évolution. Consultez bien sûr votre médecin, car toute douleur qui dure peut également révéler une autre pathologie non rhumatismale.

Griffe du diable ou harpagophyton (Harpagophytum procumbens

Ce grand anti-inflammatoire naturel est à ce jour la plante qui a montré le plus d’efficacité dans le traitement des douleurs liées à l’arthrose. Les racines d’harpagophyton contiennent des principes actifs (harpagosides, harpagoquinone et acide cinnamique) qui inhibent la synthèse de substances impliquées dans la réaction inflammatoire. L’harpagophyton est la plante qui a montré le plus grand intérêt dans le traitement des douleurs liées à l’arthrose. Il est également utilisé pour soulager les douleurs lombaires. On peut la trouver sous forme de teinture mère en pharmacie et également en tisane (son goût n’est cependant pas très agréable). Elle a peu d’effets secondaires, mais on la déconseille en cas d’ulcères de l’estomac ou du duodénum. Prudence aussi en cas de troubles cardio-vasculaires et en cas de grossesse ou d’allaitement

 Cassis (Ribes nigrum)

L’usage traditionnel des feuilles de cassis contre les douleurs articulaires a été validé par des études qui ont montré son action anti-inflammatoire, analgésique, mais aussi diurétique (favorise l’élimination par les reins). Plus encore que dans les feuilles, c’est dans les bourgeons de cassis que l’on trouve les concentrations plus importantes de principes actifs anti-inflammatoires. Pour profiter des bienfaits du cassis, on peut donc avoir recours à un macérât glycériné de bourgeons frais (en pharmacie) ou également prendre des tisanes de feuilles à raison de 2 à 4 cuillères à café par tasse et de 3 à 4 tasses par jour. Les feuilles et les baies de cassis renferment des flavonoïdes et des proanthocyanidols dotés de propriétés anti-inflammatoires. L’huile de graines de cassis est riche en acides gras essentiels de la famille des oméga-3 et de celle des oméga-6 qui posséderaient des propriétés anti-inflammatoires. Cependant, en 2012, les autorités européennes ont interdit aux compléments alimentaires contenant des acides gras oméga-3 ou oméga-6 de revendiquer un effet positif sur les articulations ou sur l’inflammation .

 Ortie dioïque

Les feuilles, les graines, les branches et les racines de l’ortie dioïque sont riches en sels minéraux, en acides caféique et chlorogénique, en sitostérol et en flavonoïdes, à l’origine de ses propriétés anti-inflammatoires. L’ortie contient de nombreux minéraux dont : calcium, chlore, magnésium, manganèse, potassium, soufre, zinc , silicium et fer en importante quantité. Des vitamines notamment B2, B5, B9,K, C et provitamine A. Des oligo-éléments, manganèse, silice, potassium, soufre et de la chlorophylle en grande quantité. De nombreuses études cliniques ont démontré que la prise d’ortie permettait de réduire de 75% la prise de médicament anti-inflammatoire. L’ortie est un tonique général de l’organisme comme la spiruline. Elle est également très utile comme diurétique pour la goutte, les calculs urinaires, l’énurésie (incontinence) et stimulation de la fonction rénale. Elle stimule et renforce la prostate. Les stérols qu’elle contient agissent contre l’hypertrophie de la prostate. Antiénurésique, elle aide à stopper le « pipi au lit » d’origine organique. Dépurative, elle aide à combattre les cas de dermatoses, urticaire, acné et boutons de fièvre. Sa grande richesse en vitamines, minéraux et oligo-éléments, lui permet d’être très efficace pour ce qui concerne les cas de déminéralisation, ostéoporose, fatigue chronique, convalescence, anémie,  fragilité des ongles, chute des cheveux. Détoxifiante, elle débarrasse l’organisme des toxines et déchets, combat la cellulite. Calmante contre les douleurs : rhumatismales, arthrose, arthrite névralgie sciatique et douleurs inflammatoires. Galactogène : Stimule les montées de lait, augmente la production de lait et enrichit la qualité du lait. Antiallergique très efficace pour combattre l’asthme, le rhume des foins, l’urticaire. Hémostatique très utile pour régler tous les problèmes sanguins : hémorragies et saignements de nez. Emménagogue, elle aide à la régulation des menstruations, retour des règles. Conseillée contre les troubles du foie, de de la rate, les crampes et les ulcères d’estomac et intestinaux, les maladies pulmonaires. Antidiarrhéiqueelle est employée avec succès contre la gastro et les diarrhées. Vermifuge, révulsive, combat les virus et antibactérienne. Elle favorise l’attention la concentration la mémoire.

 Frêne

Le frêne est un grand arbre du genre Fraxinus, qui appartient à la famille des Oléacées. Les botanistes le nomment « Fraxinus Excelsior », nous le connaissons sous des noms communs, tels que : frêne, frêne élevé, Quiquina d’Europe… En phytothérapie on utilise les feuilles et l’écorce. Indications:  Facilite les fonctions d’élimination urinaire et digestive. Adjuvant des régimes amaigrissants & favorise l’élimination rénale. Traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures (arthrose et arthrite légère). Traitement de la Goutte. Pas d’effet indésirable connu. Le frêne ayant un effet diurétique, il faut faire attention en cas de prises de médicaments pour traiter l’hypertension, car il y a de réels risques d’hypotension. Pour les mêmes raisons, il faudra faire attention en cas d’association avec d’autres plantes ayant un effet diurétique important. 

Reine-des-prés (Filipendula ulmaria)

Cette célèbre plante à l’origine de l’aspirine est un anti-inflammatoire et un antalgique bien connu qui soulage les douleurs des rhumatismes et de l’arthrite aiguë. Contrairement à l’aspirine, elle n’entraîne pas de risque d’ulcère de l’estomac et régule les flux acides de l’organisme suspectés de jouer un rôle dans les problèmes inflammatoires. On peut consommer la reine-des-prés fraîche dans une salade ou dans de nombreuses préparations culinaires et également en tisane à condition de ne pas la faire bouillir (elle perd alors ses vertus). Les personnes allergiques à l’aspirine doivent l’éviter ainsi que celles sous anticoagulants, car la reine-des-prés pourrait potentialiser les effets.

Saule blanc (Salix Alba)  

Ce petit arbuste aux feuilles argentées est considéré comme l’une des plus anciennes plantes médicinales, puisque déjà Hippocrate et Galien vantaient ses vertus. Tout comme la reine-des-prés, l’écorce de saule contient des dérivés d’acide salicylique, anti-inflammatoires et analgésiques. C’est en étudiant les propriétés du saule (puis de la reine-des-prés) que l’aspirine fut découverte. L’Agence européenne du médicament reconnaît les vertus de l’arbuste comme cliniquement établies pour soulager les douleurs lombaires, la fièvre liée au rhume et les maux de tête. Un traitement maximum de quatre semaines est recommandé. Les décoctions d’écorce de saule se prennent généralement 4 ou 5 fois par jour à raison de 2 ou 3 grammes par tasse en portant à ébullition durant 5 minutes. Les contre-indications sont les mêmes que celles pour l’aspirine ou la reine-des-prés (ulcères, allergies aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, prises d’anticoagulants…). L’écorce de saule est aussi déconseillée aux femmes enceintes, aux enfants et en cas d’asthme, de goutte ou de maladie du rein. 

Curcuma (Curcuma longa)

Cette épice est l’ingrédient principal du curry et ses propriétés médicinales sont connues en Inde depuis des siècles. Traditionnellement, le rhizome du curcuma est utilisé en cas de problèmes de peau ou pour toute la sphère intestinale (brûlures d’estomac, ballonnements…), mais les différentes études dont il a fait l’objet ces dernières années mettent également en avant des effets anti-inflammatoires prometteurs. Il réduirait notamment les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ainsi que les douleurs arthritiques ou rhumatismales en général. Le moyen le plus simple pour le consommer est de l’intégrer régulièrement dans la cuisine sous forme fraîche (rhizomes en tranches ou râpés) ou en poudre. Il est très bien assimilé en tisane avec du gingembre et du poivre. Il est contre-indiqué en cas de calculs biliaires.

D’autres plantes sont également connues pour soulager les douleurs rhumatismales et l’arthrose. Ainsi l’encens (oliban), une résine issue d’un arbuste indien, est utilisé depuis des siècles par la médecine ayurvédique pour soulager les douleurs articulaires et une étude clinique a souligné son efficacité dans l’ostéo-arthrite du genou (sous forme d’He). Il a également pour effets de favoriser la méditation et l’élévation spirituelle, de réduire les symptômes psychologiques liés à la ménopause,  d’inviter au bien-être intérieur, de soulager l’angoisse et l’anxiété et d’apaiser le mental.

 L’ayurveda est très connu en Inde pour traiter les problèmes du quotidien, le Muladha fait partie de la médecine ayurvédique et concerne plus particulièrement les os et les articulations. Aujourd’hui utilisé pour désigner le nom d’un complément alimentaire, le Muladha est en réalité composé de Boswellia et de curcumine , deux substances bien connues de la médecine naturelle. Vertus et bienfaits du Muladha

Biodisponibles, les extraits de curcuma peuvent être un remède de choix face aux douleurs articulaires sans effets indésirables. Le curcuma inhibe la croissance cellulaire inflammatoire ainsi que les enzymes qui endommagent le cartilage. Le Boswellia  est aussi très utilisé en médecine traditionnelle indienne pour traiter les troubles articulaires. Son ingrédient actif, l’acide boswellique inhibe une lactase impliquée dans l’inflammation. Il est par conséquent conseillé chez les patients atteints d’arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde pour les soulager de douleurs inflammatoires.

Silicium Organique G5 Loïc Le Ribault

À partir de 1987, le chercheur français Loïc Le Ribault met au point le G5 à base de silicium organique aux propriétés thérapeutiques importantes. Le silicium organique est efficace et 100% naturel, sans aucune contre-indication. Le silicium a la réputation d’être une sorte de panacée. Cette réputation n’est pas usurpée, car il est totalement indispensable à l’organisme qui en a besoin pour entretenir la souplesse et l’intégrité de la plupart des tissus organiques (tissu osseux, tissu conjonctif). Mais, avec l’âge, la quantité de silicium disponible diminue. Et elle ne se renouvelle presque pas puisque l’être humain est incapable de transformer le silicium minéral qu’il ingère (dans les aliments ou les boissons) en silicium organique. Le silicium joue un rôle prépondérant dans le métabolisme général de l’organisme : il intervient dans le processus de régénération des cellules en rétablissant l’équilibre ionique des cellules endommagées ou affaiblies et en relançant les échanges cellulaires. Il protège les os et les articulations : c’est une « brique » essentielle de l’os. Sa présence est indispensable à la synthèse des fibres d’élastine et de collagène or la calcification ne peut avoir lieu qu’en présence de collagène… Il est utile en particulier pour les problèmes d’arthrose. Il protège la peau : élément constitutif de celle-ci, il contribue à son architecture et à son élasticité. C’est la carence en silicium qui provoque le dessèchement de la peau et l’apparition de rides…  Il améliore aussi la qualité des ongles, des cheveux et des dents…Il protège le muscle cardiaque et le système circulatoire : partie intégrante des parois vasculaires, il agit indirectement sur la tension vasculaire, maintient l’intégrité des parois du cœur et protège les artères en favorisant leur imperméabilité aux substances lipidiques nocives du sang circulant…Il protège des radicaux libres et de l’oxydation : grâce à sa structure électromagnétique particulière, il est en constante recherche d’équilibre ionique, d’où cette activité antioxydante. Il accélère les processus de cicatrisation : son apport permet d’augmenter le taux en hydroxyproline, acide aminé essentiel au processus de cicatrisation. C’est un anti-inflammatoire puissant : de nombreux kinés l’emploient pour atténuer les douleurs telles que les tendinites, les contractures et douleurs articulaires. Il renforce les défenses immunitaires de l’organisme : il est en effet indispensable au processus de déclenchement de fabrication des antigènes et des anticorps

Ne pas confondre silice organique, silice végétale et silicium organique… On trouve aujourd’hui sur le marché de nombreuses marques proposant du silicium d’origine végétale (à base de prêle, d’ortie…) ou de la silice organique parfois vendue comme du « silicium organique». Il s’agit en fait de silice colloïdale. Celle-ci est formée de colloïdes (particules semi-minérales) en suspension dans l’eau. Elle est moins assimilable, mais avec un taux d’environ 3% d’absorption, elle donne déjà des résultats thérapeutiques. Elle est de plus reconnue comme un produit alimentaire et donc autorisée par voie interne. Ces produits sont intéressants pour une complémentation de confort, d’autant qu’ils sont un peu moins coûteux que le silicium organique et souvent labellisés bio. Composition du silicium G5 liquide : Le Silicium Organique Loïc de Ribault est une dissolution parfaite de silicium, non colloïdale, sans présence de cristallisations. Il s’agit de cette même formule commercialisée légalement pendant des années comme complément alimentaire buvable et à la fois comme produit à usage externe pour l’application de compresses et vaporisations. Cependant, par une décision de la part des autorités européennes (EFSA), ce produit est désormais réservé à un « usage externe » alors que qu’il a été longtemps utilisé en interne. Il faut rappeler que le G5 n’a jamais eu aucun effet secondaire et a suivi toutes les requêtes légales que les autorités exigeaient pour sa mise en place sur le marché. Ce changement purement formel, rendu obligatoire par la législation européenne récente, ne modifie en rien les qualités du produit, ni la formulation du produit ni ses procédés spécifiques de production. Durée moyenne estimée de la bouteille de silicium organique 1000 ml : 5 semaines. Dosage : 0,79 % de siliceConseils d’utilisation du silicium G5 liquide : Entretien : 10 ml, 3 fois par jour.  Intensive : 20 à 30 ml, 3 fois par jour, pendant environ deux ou trois mois. Le silicium organique G5 de Loïc Le Ribault ne présente aucune contre-indication. Il existe aussi sous forme de gel pour applications locales.

 

Aromathérapie 

Douleurs musculaires : Gaulthérie odorante, menthe poivrée, poire noir, lavandin super. Applications : Dans le bain – diluées, en massages ou en frictions sur les zones douloureuses – en compresses froides sur les parties concernées.

 Rhumatismes : Pin sylvestre, ajowan, gingembre, eucalyptus citronné, camomille romaine. Applications : Dans un bain chaud – diluées, en frictions, en massages, en compresses au niveau des parties concernées

 Mal de dos : Gaulthérie odorante, romarin à camphre, eucalyptus citronné,menthe poivrée, menthe poivrée, lavande. Applications : diluées, en massages sur le corps ou en frictions sur les zones douloureuses – Dans un bain tiède – en compresses froides sur les parties concernées.

 Sciatique : Camomille romaine, eucapyptus ctitronné, lavandeApplications : Dans un bain chaud ou sur le gant de toilette pendant la douche – diluées, en frictions, en massages, en compresses au niveau des parties concernées.

 

Alimentation et Humidité

Image par -Rita de Pixabay

L’humidité intervient dans nombre de pathologies quotidiennes plus ou moins bénignes. Sa fréquence et sa récurrence viennent du fait qu’elle provient souvent d’une alimentation erronée. Il est donc important, pour se prévenir de cette humidité, de suivre quelques conseils alimentaires.

 L’humidité d’origine externe : Dans la médecine traditionnelle chinoise, l’humidité est un des six climats (avec le vent, la chaleur de l’été, le froid, la chaleur/feu et la sécheresse) qui peuvent être à l’origine de désordres énergétiques d’origine externe. Si nous vivons dans un environnement humide (lieu d’habitation humide, pays tropical, travail dans un environnement humide ou encore si on garde des vêtements mouillés…), cette humidité pénètre dans notre organisme lorsque notre énergie défensive censée lutter contre ce genre d’intrusion ne parvient pas à la contenir. Elle induit alors des syndromes, souvent en bas du corps, de lourdeur du corps et de la tête, des œdèmes, des sécrétions et des excrétions épaisses, des articulations douloureuses…

 L’humidité d’origine interne :  La présence d’humidité dans le corps peut également avoir une origine interne. Pour bien comprendre cela, il faut évoquer ici ce que la médecine traditionnelle chinoise appelle « les liquides organiques ». Il s’agit de l’ensemble des liquides contenus dans le corps à l’exception du sang. La présence d’humidité d’origine interne résulte d’un dysfonctionnement du transport et de la transformation de ces liquides organiques.

 Rate et humidité :  En MTC, c’est la rate qui a en charge cette fonction principale (mais le Poumon et le Rein interviennent également dans la gestion des liquides). Lorsque la rate est déficiente en énergie, ces liquides ne sont alors ni transformés, ni transportés correctement. Ils stagnent et s’accumulent à certains endroits du corps (généralement dans le bas du corps et dans les articulations) formant ainsi de l’humidité. Une surcharge pondérale renvoie ainsi à de l’humidité qui sous forme de « glaires » se stocke sous la peau. Des expectorations, une toux grasse ou bien encore de l’asthme sont la conséquence d’humidité qui en stagnant dans le poumon s’est transformée en glaires. Les raideurs et les gonflements articulaires témoignent également de la présence d’humidité (d’où les crises de rhumatisme lorsque le temps est humide : le facteur climatique externe se rajoutant à la présence d’humidité interne).

Si ces désordres sont longs à s’installer, ils sont difficiles à traiter. La meilleure stratégie est donc la prévention : éviter que l’humidité s’installe plutôt que d’attendre qu’elle soit bien présente pour chercher à s’en défaire. Ce qui affecte le plus la qualité énergétique de la rate, est qualité de l’alimentation. Si une alimentation correcte garantit un bon fonctionnement de la Rate, une alimentation erronée l’affaiblit notablement.

 Rate et alimentation :  La Rate ne transforme et ne transporte pas seulement les liquides organiques, mais également tout ce que nous mangeons. Elle est, avec l’estomac, responsable de la digestion. En effet, pour la MTC, l’énergie de la rate constitue ce que l’on appelle le « feu digestif » : elle doit fournir l’énergie pour « cuire » le bol alimentaire contenu dans l’estomac. Si on a un vide d’énergie au niveau de la rate, le feu digestif sera faible et la digestion difficile. Ainsi, plus nous apportons des aliments qui demandent une « cuisson digestive » importante, c’est-à-dire de l’énergie à la rate, plus celle-ci risque de s’épuiser. Mieux vaut donc suivre quelques règles simples pour la ménager. 

 Manger cuit plutôt que cru :  Une manière d’éviter de fatiguer la rate est de prendre l’habitude de manger cuit. Puisque la digestion en médecine chinoise est comprise comme une cuisson du bol alimentaire, plus vous cuirez les aliments avant de les ingérer, moins la rate aura à le faire et donc à fournir de l’énergie. De plus, la plupart des aliments crus que l’on mange, hormis les fruits, sont des crudités qui possèdent un fort taux d’humidité. Or, il n’est pas difficile de comprendre l’effet de l’humidité sur la digestion quand on la considère comme une cuisson (c’est un peu comme allumer un feu avec du bois humide) : elle demande beaucoup l’énergie. Ainsi, les crudités doivent être évitées surtout l’hiver. En été, si vous avez un feu digestif correct, vous pouvez en consommer davantage, mais toujours sans excès. Par contre, la salade avec la vinaigrette qui la « réchauffe » peut accompagner un plat chaud.

 Manger chaud plutôt que froid : La même logique s’applique ici : plus on apporte de la chaleur à  rate, moins elle devra en dispenser pour digérer. Il est donc important de manger cuit, mais également chaud le plus souvent possible. Tous les plats d’un repas ne sont pas toujours chauds ni cuits, mais si le plat principal est chaud , on sort du repas avec impression de chaleur dans le ventre. Pour cela, il faut éviter de boire de l’eau glacée pendant un repas. Il est préférable de boire plutôt en fin de repas et plutôt une boisson chaude. Il ne faut pas confondre non plus le fait de consommer de l’eau et la présence d’humidité dans le corps : cela n’a pas de lien direct. L’humidité arrive dans le corps par le biais d’aliments humides ou humidifiants qui sont mal « digérés » et dont l’humidité stagne dans le corps et non à cause d’une consommation importante de liquides.

 Manger dans le calme et à heures régulières :  Le système digestif a besoin de calme et de régularité pour bien fonctionner. Évitez les repas avec « stress » : repas d’affaires, repas où l’on parle de situations difficiles… Le repas doit être un moment de détente, de plaisir et de partage. Manger à heures régulières est aussi important : sans régularité, votre corps ne sait plus à quel moment il doit se préparer à digérer et donc à déverser ses sucs digestifs.

 Trop de douceur tue la douceur : La saveur de la Rate est le doux. Comme tout est affaire d’équilibre, un peu de douceur la stimule, mais trop de douceur l’abîme. Le sucré est considéré comme du doux concentré. Ainsi, si un petit carré de chocolat en fin de repas aide à la digestion, une alimentation trop sucrée conduit à affaiblir la Rate. De ce point de vue, le régime alimentaire occidental déborde littéralement de sucre : biscuits, boissons gazeuses, glaces et sorbets, sucrerie, confitures, viennoiseries, pâtisseries, chocolat, produits laitiers… La vigilance s’impose, car le sucre est d’une saveur facile, mais dont le besoin s’auto-alimente telle une drogue. Il faut donc essayer de réduire au maximum les aliments sucrés et notamment ceux issus de l’industrie. Il est d’ailleurs préférable de consommer du sucre non raffiné ou du miel au lieu de sucre blanc.

 Limiter au maximum les produits laitiers :  En plus d’être lourds à digérer, les produits laitiers possèdent tous les désavantages pour affaiblir la rate : en effet, les produits laitiers se consomment en grande majorité froids puisqu’ils sortent souvent du frigo. Ce sont des produits très humides et également très sucrés comme les desserts ou les yaourts que l’on trouve dans les supermarchés : une mention spéciale pour les glaces qui sont un concentré de tout ce que la rate déteste : froid important, sucre et humidité. Le fromage doit également se consommer modérément – celui de chèvre et de brebis est plus digeste que celui de la vache. Le problème principal avec les produits laitiers, c’est leur omniprésence. On a ainsi souvent l’impression d’en consommer nettement moins qu’on ne le fait en réalité. Faites un test : sortez sur une table le contenu de votre frigo en séparant les produits laitiers des autres : le résultat est parfois surprenant. Si vous redoutez une carence de calcium , il faut savoir que les choux, les brocolis, le poireau, le persil et les amandes sont de grands pourvoyeurs de calcium.

Limiter les aliments humidifiants :  Certains aliments ne sont pas humides, mais consommés en grande quantité ou mélangés à d’autres aliments, ils produisent de l’humidité dans le corps. En ce sens, ils sont dits humidifiants. Il faut donc les éviter tout autant. Ce sont les corps gras, les alcools, et là aussi les plats sucrés. Ils sont redoutables lorsqu’ils sont consommés ensemble. Aussi, évitez les mélanges sucrés et acides très humidifiants notamment : Apéritif avec cacahuètes et amandes (acides, alcool, sucre et gras…) – Fondue fromage et vin blanc (laitage et alcool) Charcuterie et cornichons (gras et acides) – Mousse au chocolat et champagne (sucre, gras et alcool) – Fruits avec céréales, légumineuses, corps gras. – Produits laitiers avec céréales – Produits laitiers et corps gras.

 Consommer des aliments tièdes ou neutres :  Une autre manière de conserver la qualité énergétique de la Rate est de suivre la logique de la nature des aliments. La civilisation chinoise traditionnelle a développé une diététique raffinée et thérapeutique en caractérisant les aliments selon leur nature et leur saveur. Ainsi, on peut catégoriser les aliments selon qu’ils soient froids, neutres, tièdes ou chauds. On peut également les catégoriser selon qu’ils sont acides, piquants, salés, sucrés ou amers. Si l’on a une pathologie ou un désordre de type froid, il est alors bon de consommer des aliments tièdes ou chauds et d’éviter les aliments de nature froide et ainsi de suite. Les aliments de nature neutre ou tiède vont favoriser la bonne qualité énergétique de la Rate. Le doux étant la saveur de la Rate, les aliments doux favorisent sa bonne santé. Ainsi, selon cette logique, il est bon de manger des aliments neutres et/ou tièdes et doux. Consommez donc régulièrement les produits suivant : agneau, poulet, crevette, ail, gingembre, pomme de terre (vapeur ou à l’eau), oignon, riz. Assaisonner au poivre et aux piments (sans excès) qui réchauffent les plats. Il est conseillé d’introduire très régulièrement le gingembre (frais) dans votre alimentation qui réchauffe le plat et favorise la bonne digestion. Ainsi, le mélange gingembre + ail + légumes de saison découpés en petits morceaux sautés dans de l’huile (tournesol ou olive), accompagnés de riz et assaisonnés avec de la sauce soja constitue à la fois un met délicieux, sain, très facile à digérer et profitable à la rate.

Voici une liste d’aliments à la fois doux, neutres et tièdes  Légumes et céréales : poireau, noix, châtaigne, avoine, carotte, champignon, chou, fève, haricot vert, maïs, pois, fève, pomme de terre, riz, sésame, tournesol, ail, citrouille, oignon, orge, millet. Condiments divers : aneth, anis étoilé, basilic, cannelle, cardamome, ciboule, coriandre, gingembre, girofle, huile de soja, muscade, persil, sucre roux, vinaigre. Fruits (de saison) : figue, prune, pomme, poire, raisin, abricot, cerise, fraise, litchi, noix, pêche, pistache.

 La Rate, un organe très « émotionnel » : Quand on est stressé, si on rumine toute la journée, si on n’arrive pas à exprimer sa colère, ses frustrations ou si l’on est souvent traversé par des sentiments de culpabilité, la santé de la rate va s’en ressentir. Pour renforcer les effets des changements alimentaires, il est profitable d’être plus à l’aise avec vos émotions. Pour cela, il faut prendre du temps pour soi, pour respirer et se détendre et se balader dans la nature. Il faut également accepter ses sentiments. Rien ne sert de tout contrôler. Le lâcher-prise est un facteur très important dans le fonctionnement de la rate. La pratique d’exercices de relaxation, de respiration et de méditation permet de nourrir la rate et aide à prendre du recul.

L’autre point : Faire la cuisine en pleine conscience, avec des produits locaux, biologiques de préférence et de saison (avec les enfants ou des amis) permet de se réapproprier son régime alimentaire.

 

 Exercices de Yoga – Série 1

 

  Le Yoga est connu non seulement pour ses bénéfices pour soulager les douleurs aux articulations, mais aussi pour s’en prémunir. Le yoga est également une discipline psychocorporelle qui permet de prendre du recul, de lâcher prise et de prendre conscience de sa nature profonde pour vivre le mieux possible avec soi-même et avec les autres. Il développe, la compassion, la sérénité, la tranquillité mentale et aide à dissiper les schémas mentaux.

 Le Yoga pour empêcher l’arthrite et la douleur aux articulations : Vous n’avez pas besoin d’avoir des douleurs pour faire quelque chose pour vos articulations. Les postures de Yoga ci-dessous vous aideront à garder des articulations souples et à renforcer les muscles autour de l’articulation. Elles rendent vos articulations plus fortes et leur permettent de mieux fonctionner. Le Yoga est également recommandé pour les sportifs.

 Série des Pawanmuktasana – Prévention et amélioration des Rhumatismes : Pawan = vent – Mukta = libérer Libèrent les blocages Vata. Permettent la libre circulation de l’énergie dans le corps et le mental. Pawanmuktasana = « sukshma vyayama » ou « exercices subtils ». Assouplissent les articulations du corps. Série des Pawanmuktasanas de Swami Satyananda_CentredeYogaFleurdeLotus

Udarakarshanasana 

Troubles digestifs, articulations, Manipura : S’asseoir sur les orteils avec les mains sur les genoux. En expirant, il faut tourner la hanche de manière à ce que le genou droit touche le pied gauche. Retourner dans la position de départ en inspirant, puis dans l’expir suivant, tourner la hanche de manière à ce que le genou gauche touche le pied droit. 

Effets : Excellent pour garder la souplesse des orteils, chevilles, genoux et pour muscler les jambes. Mis à part les points d’acupuncture activés par la position assise sur les orteils, cet exercice créé un mouvement de l’intestin qui aide le système digestif complet. Il permet de stimuler l’estomac et les intestins . Un e pratique régulière de cette posture aide à soulager durablement de la constipation. L’effet est encore plus puissant après avoir bu un verre d’eau tiède à jeun le matin. On pousse l’eau vers le bas de votre corps, ce qui stimule Apana Vayu, l’air dans les intestins, de sorte qu’une pression est créée pour favoriser l’expulsion des selles. Il y a également une stimulation de la vessie, des voies urinaires et du foie pour un meilleur fonctionnement. Si vous souffrez d’incontinence urinaire ou de rétention d’eau, cette posture peut aider à soulager les symptômes.

Conseils et Aide :  s’assurer que votre poids est bien sur les orteils. Il faut également porter des vêtements amples de sorte à ne pas exercer de pression sur le ventre.  Effectuer le mouvement avec la respiration pour obtenir un bon effet de la posture. Si vous souhaitez un effet soulageant, prenez une boisson à l’eau chaude avant d’effectuer la posture et assurez-vous que vous êtes à proximité des WC. Cela fonctionne généralement toujours !

 Exercices de Yoga – Série 2

Relaxation

  • S’allonger en savasana : sur le dos, sur un petit matelas. Bras légèrement écartés, paumes vers le ciel. Les jambes sont allongées et les pieds tombent de chaque côté. Menton contre le sternum pour avoir le dos complètement collé au sol.
  • Si le bas du dos est en tension ou avec des douleurs, il faut plier les jambes avec une rétroversion du bassin ou placer un coussin sous les genoux.
  • Placer le menton contre le sternum.
  • S’il fait froid, se couvrir d’une couverture.
  • Fermer les yeux et placer si possible, placer un sourire sur vos lèvres
  • Se concentrer sur son corps et prendre conscience de l’état de ce corps ainsi que de l’état du mental (plutôt agité, moyennent agité ou plutôt calme).
  • Scanner tout le corps depuis la plante des pieds jusqu’en haut de la tête pour identifier les zones du corps les plus chaudes et celles qui sont les plus froides (sur l’avant et l’arrière du corps).
  • Refaire en identifiant les zones du corps les plus humides et celles qui sont les plus sèches.
  • La troisième fois en identifiant les zones du corps les plus tendues et celles qui sont les plus relâchées.
  • Ensuite, prendre conscience de chacune des parties du corps à la fois en les laissant devenir très vivantes et sensibles et en laissant le poids se déposer sur le sol : Pieds – Jambes – Fessiers – Bas du dos (lombaires) – Zone des reins – Milieu du dos (grands muscles dorsaux) – Pubis – Abdomen – Organes dans l’abdomen (Intestins – Foie/vésicule biliaire – Pancréas – Estomac/rate) – Organes du petit bassin (Vessie – Rectum – Utérus/ovaires – Prostate) – Cage thoracique (poumons, poitrine, haut du thorax) –  Épaules – Bras – Mains – Nuque – Cou et gorge – Mâchoires – Bouche et langue – Menton – joues, nez et narines – oreilles et intérieur des oreilles – Tour des yeux – Les yeux dans leurs orbites – Le front – Le tour de la tête et la Fontanelle.

Effets : permet de se recharger en énergie. Élimine les tensions corporelles, mentales et psychiques. Facilite la récupération. Permet de prendre conscience de l’instant présent et de l’état d’être.

2 – Utthita Dhanurasana 

  • Se placer à genoux, le coude et l’avant-bras gauche sur le sol //, la main droite posée à côté, le coude doit rester dans l’axe de l’épaule.
  • Gd expir, lever la jambe gauche, jambe pliée et attraper la cheville avec la main droite.
  • Respiration normale.
  • Il faut aller doucement pour ne pas perdre l’équilibre.
  • Rester un moment (5 à 8 respirations complètes)
  • Gd inspir – Gd expir, reposer doucement la jambe et le bras au sol.
  • Refaire de l’autre côté (3x de chaque côté).
  • Concentration : le bas du dos toute la région du coccyx/sacrum et la région des reins du côté où la jambe est relevée. Bien respirer.
  • Relâcher en balasana entre les rondes

Effets : Permet de détendre toute la région du bas du dos. Évite les douleurs sciatiques. Ouvre la cage thoracique et apporte de l’équilibre. Excellent exercice pour les femmes enceintes pour soulager les tensions dorsales. Stimule la circulation énergétique dans tout le corps.

 

3 – Ardha Kurmasana (Demi-posture de la tortue) : 

Ardha Kurmasana2 – S’asseoir sur les genoux. Mains en Anjali Mudra (Namaste)

  • Gd Inspir, lever les bras et étirer le dos, les bras sont collés aux oreilles, le dos est droit et la tête est droite.
  • Respiration normale
  • Garder les paumes des mains l’une contre l’autre
  • Gd Inspir et dans le Gd Expir, basculer vers l’avant, le mouvement se passe au niveau de l’articulation de la hanche. Poser les bras et les mains au sol, poser la tête et étirer.
  • Maintenir la position 4 ou 5 respirations.
  • Puis Gd Expir dans le Gd Inspir remonter en étirant à nouveau. Faire 3 x.
  • Concentration : sur le ventre et dans l’étirement du dos. 

Effets : Étirement du dos et des épaules – Lâcher-prise – Détente mentale et physique – Développe la concentration – Permet de stimuler le foie et le système digestif – Évite les douleurs rhumatismales dans les genoux et les chevilles.

 

4 – Gomukhasana (Posture de la tête de vache)

  • S’asseoir jambes tendues, bien placées sur les ischions.
  • Plier la jambe droite pour la passer à gauche du genou gauche et replier la jambe droite de manière à ce que le talon touche la fesse droite ou la garder allongée si l’articulation du genou est tendue ou douloureuse.
  • Placer les bras en croix.
  • Gd Inspir & dans le Gd Expir suivant : placer le bras droit derrière la tête et le bras gauche dans le dos.
  • Attraper les mains ou prendre une sangle ou une écharpe pour joindre les mains s’il n’est pas possible de les attraper.
  • Garder la colonne alignée, le coude dressé vers le ciel, la tête sui reste également dans l’axe de la colonne.
  • Rester dans cette posture de 6 à 8 respirations normales en restant concentré.
  • Gd Inspir et dans le Gd Expir, relâcher.
  • Exécuter de l’autre côté
  • Concentration : 1ère ronde : sur les épaules – 2e ronde :  sur le bas du ventre et 3e fois également sur le bas du ventre. 
  • À la fin relâcher complètement en savasana pour savourer la sensation. 

Observations : Éviter la surmobilisation des épaules (inviter à relâcher) – Être attentif à ne pas créer de tensions dans les genoux si les hanches ne sont pas assez souples. S’il est difficile d’attraper les mains, s’aider d’une ceinture ou d’une sangle. La position de l’assise engage un travail physique et énergétique intéressant sur la région des hanches. Veiller à rester bien droit en maintenant les deux fesses au sol. Le talon de la jambe qui est au-dessous a tendance à se positionner sous la fesse opposée. Il suffit de le dégager un peu vers l’extérieur pour rétablir l’équilibre.

Effets : Permet d’ouvrir toute la zone de la cage thoracique – Assouplit les hanches, les épaules et les bras (meilleure circulation énergétique dans le bassin) – Action sur Ida & pingala – Stimulation d’Anahata chakra (chakra du cœur) – Développe la concentration et l’intuition – Prévient les rhumatismes et les douleurs sciatiques – Évite les troubles du sommeil – Contrôle les organes génitaux – Éloigne les mauvaises pensées et libère des cauchemars et des peurs profondes. Stimule Prana Vayu (Force fondamentale) : apporte l’énergie positive, la motivation et la vitalité. Apporte l’inspiration et relie à notre moi intérieur. Si Prana Vayu est déséquilibré, le mental est agité et de mauvaises habitudes s’installent. Ouvre à l’amour universel et à la compassion.

 

  5 – Tadasana

Se placer debout les pieds écartés de la largeur du bassin – tonique sur le bas du ventre et le bas du dos – épaules relâchées – tête droite – les bras pendent le long du corps. Prendre conscience des pieds en contact avec le sol – Se placer parfaitement en équilibre au milieu – Puis visualiser les racines qui partent des pieds et qui descendent profondément dans la terre. Ce sont de belles et grosses racines, comme celles d’un arbre, de couleur rouge. Elles vont s’entremêler sur le noyau de la Terre. Du coccyx visualiser une belle et grosse racine qui rejoint les autres – Laisser faire cet ancrage. Placer les mains Namasté – Gd Expir – Gd Inspir monter les bras en étirant la colonne du bas jusqu’en haut comme un petit serpent – Placer les bras collés aux oreilles, les mains se regardent, doigts collés. Respiration normale. Garder l’attention au niveau du ventre – Rester au moins 15 à 20 respirations – Puis descendre dans un Gd Expir en Namasté. (faire x2 ou 3).

Effets : Renforce les chevilles, les genoux, les hanches, les épaules et le cou / Amène le corps dans un alignement postural approprié /Affermit les muscles des jambes et les abdominaux / Augmente la confiance en soi, la stabilité, l’enracinement, l’endurance / Développe la concentration, la coordination, l’équilibre et le maintien / Améliore la respiration et la circulation du sang et de la lymphe / Tonifie les reins et les surrénales. /Stimule la digestion et aide à soulager la constipation. / Donne de la stabilité et de l’endurance / Dynamise tout le corps.

 

6 – Utkatasana (La posture de la chaise) 

  • Se placer debout, les jambes légèrement écartées de la largeur du bassin, pieds bien à plat. Les genoux sont souples ainsi que le bassin, la colonne dans l’alignement, la tête aussi, nuque étirée, les bras le long du corps
  • Mains en Namasté (Anjali Mudra)
  • Gd Inspir
  • Gd expir : plier les jambes et les genoux comme pour s’asseoir sur une chaise imaginaire. Les fesses partent bien en arrière : le travail se fait au niveau de l’articulation coxo-fémorale pour ne pas tirer sur le dos. Les bras se placent à l’horizontale, dans l’alignement des épaules, paumes des mains vers le sol.
  • Respiration normale (relâchée et fine) en gardant la concentration sur le corps dans son entier (essayer d’instaurer le Sthira Sukham)
  • Tenir quelques respirations
  • Gd Inspir : remonter dans le
  • Gd Expir : se relever
  • Effectuer quelques mouvements de souplesse genoux/hanches et refaire en essayant de descendre un peu plus bas.
  • Remarque : Faire attention que les genoux restent bien dans l’axe, en gardant le poids sur les talons et faire attention que les genoux ne dépassent exagérément l’articulation des chevilles ; ne pas forcer sur les quadriceps ; engager le ventre pour soutenir la colonne ; garder la poitrine ouverte.
  • Concentration :  1 – le dos ; 2 – le ventre ; 3 – dans la posture dans son ensemble

Effets : Renforce le corps tout entier et notamment, les chevilles, genoux et cuisses. Stimule les organes abdominaux et renforce le diaphragme et le cœur. Donne de la volonté, de la force et de la puissance. Permet l’ancrage (au niveau énergétique, cette posture stimule le premier chakra, le chakra racine). Harmonise le 2e et 3e chakra. Excellent pour la stabilité physique, mentale et émotionnelle. Développe la qualité de présence à l’instant présent. Recommandé pour les athlètes et les sportifs. Apporte de la puissance et de la force. Dans cette posture, il est possible de ressentir la force intérieure et d’accepter de se faire confiance sans peur et dans la liberté

 

 7 – Vrksāsana (Posture de l’arbre)

Vkrsasana1 Vkrsasana2 Vkrsasana6Se placer debout, jambes légèrement écartées de la largeur du bassin. Prendre appui sur la jambe gauche et placer le pied droit au niveau de la cheville, du genou, de la cuisse ou en demi-lotus. Placer les mains en Namasté. Gd Expir, puis Gd Inspir, monter les bras, placer les bras collés aux oreilles, les mains se regardent, les doigts sont joints. Respiration normale, bien étirer le dos. Gd Inspir, puis dans le Gd Expir, ouvrir le bras droit, le placer dans l’alignement de l’épaule, main vers le ciel. Gd Inspir puis dans le prochain Gd Expir, ouvrir l’autre bras, le placer dans l’alignement de l’épaule, main vers le ciel. Les deux bras sont ouverts et écartés. Gd Inspir, remonter les bras, au-dessus de la tête, et Gd Expir, les redescendre en Namasté.

Effets : Effacement des courbures vertébrales et étirement des disques intervertébraux – Faire disparaître certaines tensions dorsales – Stimule la digestion – Combat la fatigue – Étirement des épaules – Tonification de la zone du périnée avec la contraction – permet d’activer la circulation énergétique – Cette posture permet de fortifier le corps dans son ensemble et renforce la résistance. Elle permet d’équilibrer les énergies et renforce la concentration, la tolérance et la volonté. Stimulation d’Anahata Chrakra (chakra du cœur).

 8 – Savasana

  • S’installer sur le sol, allongé sur le dos, bras légèrement écartés, paumes vers le ciel. Les jambes retombent de chaque côte ou sont pliées avec rétroversion du bassin et menton contre le sternum. Il faut prendre conscience des sensations et relâcher au maximum.
  • Effectuer 10 respirations complètes en pleine conscience : Inspir on remplit le ventre, cage thoracique, haut du thorax – Expir, on vide le haut, la cage thoracique et le ventre que l’on rentre encore et encore.
  • Effets : permet la détente, le lâcher-prise. Oxygène parfaitement le corps. Calme le mental et amène la sérénité. Permet de prendre du recul.

 

 “Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi” (Michel Odul)

Les chevilles : difficulté à bouger Les entorses, douleurs et traumatismes aux chevilles parlent des difficultés dans le relationel, dans la mesure où nous manquons de stabilité ou de souplesse. Elles signifient que nous traversons une phase dans laquelle nos positions, nos critères de vie, la façon avec laquelle nous nous “plaçons” officiellement par rapport à l’autre ne nous satisfont plus et que nous avons de la difficulté à en changer. Nous nous obligeons alors à l’arrêt.

Les genoux : difficulté à accepter : Le genou est la deuxième articulation de la jambe, celle qui sert à plier, à se plier, à se mettre à genoux. C’est l’articulation de l’humilité, de la souplesse intérieure, de la force profonde. Il est le signe manifesté de l’allégeance, de l’acceptation, voire de la reddition et de la soumission. Le genou représente la “porte de l’acceptation”. C’est une articulation qui ne peut en effet plier que vers l’arrière. Il signifie donc la capacité à lâcher, à céder, voire à reculer. Il est facile de déduire que, lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter un vécu particulier.

Les épaules : difficulté à agir Les tensions que nous ressentons dans les épaules signifient que nous rencontrons ou ressentons des freins à nos désirs d’action, notamment en termes de moyens. C’est aussi la connection avec nos désirs inconscients et profonds. Les énergies ne qui peuvent pas passer, se bloquent dans les épaules. Les « cérébraux », qui pensent beaucoup et agissent peu, ont pour la plupart les trapèzes très douloureux.

Les coudes : l’acceptation Deuxième articulation reliée à l’épaule par le bras, les coudes sont l’équivalent des genoux. Il s’agit de l’articulation qui plie, qui lâche, qui cède. Il donne au bras la possibilité d’une mobilité multidirectionnelle sauf vers l’arrière, à l’inverse du genou. La difficulté de lâcher face à une volonté d’action trop rigide se ressentira sur cette articulation. Le coude représente la porte de l’Acceptation par rapport à l’action. Il s’agit aussi de l’articulation qui fait la bascule entre le Conscient et le Non-Conscient, soit dans le sens de la Densification (du Non-Conscient vers le Conscient) soit dans le sens de la Libération (du Conscient vers le Non-Conscient). C’est à ce niveau que se font les bascules de nos ressentis, émotions ou idées d’action, à la condition de leur Acceptation.

Articulations – Yoga & Ayurveda

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